Dans un monde où les préoccupations environnementales sont de plus en plus présentes, la gestion des déchets d’emballages est devenue une priorité centrale.
Nous constatons que la répartition en tonne, des déchets en France représente 20% pour les ménages, 70% pour la construction (avec une réutilisation de 14% et un recyclage ou une mise en déchèterie pour 78%, enfouis à 7%) et enfin 20% pour les entreprises (valorisées à 90%).
1. Réduire, réutiliser, recycler : les 3R pour limiter la pollution des emballages
Réduire la production d’emballages est la première étape, mais cela doit être accompagné d’une démarche qui encourage la réutilisation des matériaux, notamment dans l’industrie alimentaire où le retour des consignes sur les bouteilles en verre et l’utilisation de contenants réutilisables sont en forte progression. En fin de chaîne, le recyclage doit être optimisé, en particulier pour les plastiques, qui représentent encore un défi majeur.
C’est pourquoi chez Quaterra , nous améliorons notre recyclage en mettant un accent particulier sur la gestion des plastiques tout en continuant à recycler efficacement le papier, le carton et le verre. Néanmoins, des efforts supplémentaires restent nécessaires sur ce type d’emballage, principal défi des industries spécialisées dans ce domaine.
2. Les impacts environnementaux des différents types d’emballages
Les emballages se divisent en trois catégories : primaire, secondaire et tertiaire. L’emballage primaire est celui qui est en contact direct avec le produit, comme les bouteilles ou les boîtes alimentaires. L’emballage secondaire offre une couche supplémentaire de protection et sert de support marketing, tandis que l’emballage tertiaire facilite le transport des produits en grande quantité.
Chacune de ces catégories a un impact écologique, et leur optimisation permet de réduire l’empreinte carbone tout au long de la chaîne de production et de distribution. Par exemple, l’utilisation de matériaux renouvelables ou biodégradables pour les emballages primaires peut réduire considérablement les émissions de CO2 associées à la production d’emballages traditionnels en plastique.
3. Les emballages écologiques : un investissement pour l’avenir
L’adoption d’emballages écologiques, tels que les emballages biodégradables, compostables ou recyclés, constitue une solution prometteuse pour réduire l’impact environnemental de l’industrie des emballages. Cependant, il est important de souligner que ces solutions ont un coût plus élevé à court terme. Les plastiques biodégradables, par exemple, coûtent en moyenne 20 à 30 % plus cher que les plastiques conventionnels en raison de l’utilisation de matières premières naturelles.
4. Vers une consommation plus responsable grâce aux emballages écologiques
Le secteur agroalimentaire pèse pour 20% dans la réduction des émissions de CO2, avec pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, et Quaterra y prend part. En effet, Quaterra s’engage avec toutes ses équipes depuis sa création dans la préservation de l’environnement. En choisissant de devenir entreprise à mission, le groupe inscrit dans ses statuts cet engagement.
Quaterra travaille à la décarbonation de ses activités, en adoptant des pratiques plus durables, notamment par l’utilisation d’emballages écologiques et par le choix de ses fournisseurs de matériaux qui utilisent eux-mêmes des matériaux recyclés.
Cette démarche vise à réduire significativement l’empreinte carbone tout en répondant aux attentes des consommateurs de plus en plus sensibilisés aux enjeux environnementaux. Leur engagement renforce l’importance de l’innovation dans les solutions d’emballage pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Une chaîne de valeur plus vertueuse grâce aux emballages durables.
La stratégie de Quaterra vise donc à participer activement à la démocratisation de l’utilisation d’emballages respectueux de l’environnement, contribuant ainsi à un avenir plus durable.
Pour aller plus loin – Circuits courts alimentaires : avantages et comment les soutenir ?
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