Focus sur une tendance forte d’un marché éco-responsable !

Alors que le marché de la vente en vrac a longtemps été éclipsé par le format préemballé, il connaît aujourd’hui un essor remarquable, avec une croissance notable ces dernières années. En effet, le chiffre d’affaires du vrac a été multiplié par 12 en 6 ans, atteignant 1,2 milliards d’euros en 2019 et pourrait s’élever à 3 milliards d’euros en 2023​​.

Les principaux acteurs et produits du vrac

Les principaux lieux d’achat de produits en vrac comprennent la grande distribution, les magasins bio, les marchés et les épiceries spécialisées​​. Les produits les plus vendus en vrac sont les fruits oléagineux, les fruits secs, les céréales, les légumineuses, le sucre et la farine​​.

Impact environnemental et profil du consommateur

L’engouement pour le vrac est porté par une volonté de consommer de manière plus responsable, en réduisant notamment les emballages jetables. Plus de 4 consommateurs français sur 10 achètent des produits non-emballés au moins une fois par mois, et 62 % des Français souhaitent plus de produits en vrac​​. Les consommateurs de vrac sont variés, incluant des personnes vivant en zone rurale ou en ville, de tous âges et catégories socio-professionnelles​​.

Les raisons d’acheter en vrac et les freins

Les principales motivations pour l’achat en vrac sont la réduction des déchets d’emballage, la limitation du gaspillage en achetant la quantité appropriée, et le souhait de payer moins cher​​. Cependant, des freins existent, tels que l’organisation que cela implique, des préoccupations d’hygiène, la non-disponibilité de certains produits et le manque d’informations sur les produits vendus​​.

La réglementation et les défis à venir

La loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire a officiellement défini la vente en vrac en France. Toutefois, certains produits, pour des raisons de santé publique, ne peuvent être vendus en vrac​​. Les défis incluent également l’hygiène et la traçabilité, ainsi que l’obligation d’information des consommateurs malgré l’absence d’étiquettes directes sur les produits​​.

Bien que la demande pour le vrac soit en croissance, le modèle économique et le bilan environnemental restent à optimiser. De nombreuses grandes marques commencent à intégrer ce mode de distribution, mais il reste des défis en termes de conditionnement, logistique, sécurité sanitaire, et coûts​​.

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